En France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme. Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer en France. Environ 3% des cancers colorectaux sont dus au syndrome de Lynch.

Par ailleurs, le cancer de l’endomètre est le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme.

Environ 3% des cancers de l’endomètre sont dus au syndrome de Lynch.

Quand ils sont détectés tôt, les cancers colorectaux et les cancers de l’endomètre sont associés à un bon pronostic (la majorité des patients guérissent). Le dépistage de ces cancers est donc primordial.

Le Syndrome de Lynch (SL) encore appelé Syndrome HNPCC (Hereditary Non  Polyposis Colorectal Cancer) est une prédisposition génétique au cancer du côlon, du rectum (sans polypose), de l’endomètre, des ovaires, et plus rarement de l’intestin grêle, des voies excrétrices urinaires et biliaires, de l’estomac et de la peau. Il arrive fréquemment que plusieurs membres d’une même famille développent des cancers du spectre de Lynch, à un âge jeune, parfois plusieurs cancers au cours d’une vie.

Lorsque le Syndrome de Lynch est connu dans une famille ou lorsqu’il est suspecté, les personnes doivent être adressées à un service d’oncogénétique.

Il est essentiel pour un porteur du Syndrome de Lynch de suivre un protocole personnalisé de surveillance et de se tenir informé des évolutions médicales  afin de bénéficier d’une espérance et d’une qualité de vie conforme à la population générale.

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